Depuis que j'accompagne des personnes dans le développement de leur créativité (bientôt 25 ans, et oui ;-), je les encourage à "muscler" leur créativité. Aujourd'hui, je me pose la question : s'agit-il de muscler... ou de libérer ?
Deux éléments pour nourrir cette réflexion :
• plus j'anime des ateliers YesPainting, plus je suis convaincue que la créativité n'est pas un talent. C'est un élan vital, au sens premier du terme, qui nous permet de vivre et survivre. Un élan qui se nourrit de nos talents, valeurs, mission,... Un élan fortement cadré, freiné, normé par nos contextes sociaux, culturels, familiaux,...
• je parle également volontiers de "gym créa". Or, comme la gym, il faut une motivation interne profonde pour s'astreindre à l'entraînement. Que l'on soit alpiniste ou footballeur, il faut commencer par son jogging quotidien. Mais la gym pour la gym, juste pour être "en forme" me semble vite ennuyeuse parce que vide de sens, de désir.
J'opte donc pour "libérer" sa créativité. C'est-à-dire travailler sur ce qui entrave cet élan vital, et empêche cette fonction si naturelle et spontanée de notre cerveau : associer, jouer, imaginer, délirer,...
La partie visible de la plante (la production d'idées)
est complètement dépendante du soin
apporté à la partie invisible (l'élan créatif) ;-).
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