Pages du matin : piégée !

Comme je "sais" à quoi servent les Pages du matin, et comment ça fontionne, submergée par le stress au regard de la longueur de ma to do list, j'ouvre mon grand cahier au saut du lit. Avec un projet : mettre de l'ordre, ou du moins de la hiérarchie dans tout ça et, bien sûr, me plaindre du temps qui me manque... Logique non ? Seulement voilà, quand j'ai laissé ma plume partir (c'est le seul avantage de l'expérience, je n'obéis pas obligatoirement à ma tête), c'est complètement autre chose qui est remonté, bien caché sous le tapis de la to do list. Pendant au moins une page et demie, puis c'est allé ailleurs (la to do list, quand même, faut bien satisfaire un peu la logique), et c'est revenu tout seul, en dernière demi page, et c'était comme... résolu, ça avait changé de niveau, ou d'angle... Le rapport avec la créativité me direz-vous ? C'est la même expérience quand je peins : lâcher prise sur ce que je veux, pour laisser venir ce qui veut venir, de plus loin que ma seule logique.